Magnolia des Cazes d’Aubais
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LA RAISON
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Copyright Magnolia des Cazes d'Aubais, 2006.
- A l’autre femme, celle qui est tatouée sur ma peau –
PREMIERE PARTIE :
LE CŒUR ANDROGYNE
LIVRE 1 :
LE TEMPS D’ATTENDRE
C’est dans mes bras
Que tu veux être
Mais
Auras-tu le temps
D’attendre
De m’attendre?
-18 octobre 2006 –
Viol de ton jardin secret
Ou petite indiscrétion
Petite intrusion
Dans le secret
De ton cœur :
Une flèche fichée
Dans un cahier
Et Cupidon
Se transforme
En espion
Pour lire ton dernier poème !
- 18 octobre 2006 –
Besoin de savoir
Quels sont tes sentiments
Besoin de savoir
Si tu m’aimes ou me hais
Besoin de pleurer
De joie ou de désespoir…
Besoin de t’aimer
Même vainement!
Même désespérément !
- 18 octobre 2006 –
Le jour se lève,
Une nuit blanche
Derrière moi
Une nuit blanche
A penser à toi
Le jour se lève
Et je te quitte
Pour mieux te retrouver
Plus tard…
- 18 octobre 2006 –
Laisses parler ton cœur
Laisses parler la femme
Laisses parler l’homme
Qui sont en toi
Depuis toujours
Le cœur androgyne…
- 18 octobre 2006 –
Presque trois mois
Que j’attends
Un signe de toi…
Tes « je t’aime »
Ne seraient-ils
Que des « je t’aime »
De littérature ?
- 19 octobre 2006 –
Tu ne daignes
Même pas
Me répondre
Et tu dis de moi :
« C’est mon problème ! »
Et je deviens ainsi
Un… « Problème » !
- 19 octobre 2006 –
Je t’aime
Tu m’aimes
Le problème
Serait simple
Si seulement
Tu daignais
Le reconnaître,
Si seulement
Tu daignais au moins
L’admettre !
- 19 octobre 2006 –
Evite avec moi
S’il te plaît
Les « je t’aime »
De quai de gare
Sans espoir.
- 19 octobre 2006 –
Le cœur fragile
Seras-tu
Une nouvelle
Cicatrice secrète ?
- 19 octobre 2006 –
Notre amour
Semble n’être
Qu’une impasse
Et je cherche désespérément
La sortie de secours !
- 19 octobre 2006 –
« Aimes moi
Libre de n’être
Que ce que je suis » (*)
Ou détestes moi
Mais… Pas à distance !
- 19 octobre 2006 –
(*) « Siècle 20 » M.C.A.
Le corps a ses raisons
Le mien te réclame
A cœur et à cri !
Je t’aime…
- 19 octobre 2006 –
Tu es mon obsession
Et, loin de toi,
J’ai froid au cœur
Je t’aime !
- 19 octobre 2006 –
Le cœur tatoué
D’un visage de femme
Aux yeux verts
Beaux yeux
La mère, l’amie
Ou l’amante ?
- 19 octobre 2006 –
Où va le Monde ?
Je m’en moque !
Où en es-tu
Dans ton cœur
Et dans ta tête ?
Ca m’intéresse !
- 19 octobre 2006 –
L’indifférence
Tue l’amour
La différence
L’enrichit !
- 19 octobre 2006 –
Arriverais-je
A entrouvrir
La porte de ton cœur
Toi qui fus
Mon ennemie intime ?
- 21 octobre 2006 –
Le Bonheur
Rend égoïste
Mais l’égoïsme
Rend-t-il
Plus heureux ?
- 30 octobre 2006 –
LIVRE 2 :
L’ UTOPIE
La mort plane
Faucon blanc
Je t’aime
Et j’ai besoin de toi
La mort rôde
Faucon noir
Tu ne veux pas me voir
Et notre amour
A le goût du désespoir
Espérer encore
En trouver la force
Ne pas céder
Aux deux faucons !
- Le 1er novembre 2006 –
Notre amour
Nous va bien
Dommage
Qu’il soit voué
A ne rester qu’une utopie !
- Le 1er novembre 2006 –
Tu dis que demain
Tout peut changer
Mais je vis
Aujourd’hui
Mais je vis
Au présent
Tu dis que demain
Tout peut changer
Mais il m’est si difficile
De trouver la patience
D’attendre,
De t’attendre.
- Le 1er novembre 2006 –
Je n’ai pas le droit
De te demander
De faire un choix
Et pourtant
Si j’osais
Je te demanderais
De choisir l’amour,
De choisir mon amour !
Opportuniste ?
- Le 1er novembre 2006 –
Mon cœur impatient
Mes mains patientes
Qui caressent ton corps
Qui caressent ton cœur
Le plaisir
Qui monte en toi
Ce plaisir
Que tu es en droit d’attendre
Le seul à te bousculer
A te perdre en toi
Ce plaisir
Que je peux te donner
Ce plaisir
Que je rêve de t’offrir
Rose rouge sur ta peau
Rose rouge sans épine !
- Le 1er novembre 2006 –
L’indifférence
En apparence
Mais un amour secret
Si chaud à mon cœur
Si doux à ma vie
Mais un amour secret
Le tien
Avant, juste avant
Un amour en secret :
Le notre !
- Le 1er novembre 2006 –
L’empreinte de tes lèvres
Sur mon cœur poussiéreux
L’empreinte de tes lèvres
Et un éclair de feu
Dans tes yeux verts
Brûlure…
- Le 1er novembre 2006 –
L’incendie
Qui ravage mon cœur
Cautérise
Toutes mes plaies
Je t’aime !
- Le 1er novembre 2006 –
Un battement de cils
Un haussement de sourcils
Et mon cœur voit :
Tu es là
Calme et tranquille
Et je suis là
Tout près de toi
Mon cœur ne voit que toi
Moment d’éternité !
- Le 1er novembre 2006 –
Un premier « Je t’aime »
Et jamais de dernier
Un premier « Je t’aime »
Et toute une vie
Avec des mots
Qui nous enlacent
Un premier « Je t’aime »
Et jamais de dernier !
- Le 1er novembre 2006 –
Il est temps
D’imaginer
Temps de rêver
Ton amour
Et le mien
Dans la douceur
D’un soir…
- Le 2 novembre 2006 –
Un frisson
Sur ma peau :
Tu es si loin !
Un frisson
Sur ta peau :
Je suis si près !
Tout près
Quelque part
Sur ta gauche…
- Le 2 novembre 2006 –
Cœur en berne
Je ne t’attends plus
Je t’ai déjà
Tellement attendue !
Cœur en berne
Je t’espère
Et mon avenir
Approche doucement.
- Le 2 novembre 2006 –
Tu lis dans mon cœur
A livre ouvert
Tu ris dans mon cœur
Et ton rire
Cascade en moi !
- Le 2 novembre 2006 –
J’irai
Puiser à leur source
Des mots d’amour
Doux, clairs et nouveaux
Des mots d’amour
Qui résonneront
Et trouveront un écho
Dans ton cœur
J’irai
Puiser à leur source
Des mots d’amour
A réinventer !
- Le 2 novembre 2006 –
Je sculpterai
De mes mains nues
Mon amour sur le tien
Je sculpterai
Mon cœur malade
Sur le tien
Battant la chamade
Je sculpterai
Nos mots d’amour
Trop longtemps inusités
Je sculpterai
De mes mains nues
Ton amour sur le mien
Réponse réciproque
Tatouage tant attendu !
- Le 2 novembre 2006 –
Pour un battement
De ton cœur
Je me ferai
Chercheur d’or !
Pour une larme
De toi
Je partirai
A la conquête de l’Everest
Pour mourir
En cueillant un edelweiss !
- Le 2 novembre 2006 –
Le temps
Coule en moi
Impatient !
Pour un battement
De ton corps
Pour un frémissement
Sur ta peau
Je vendrai mon âme
A tous les diables !
- Le 2 novembre 2006 –
DEUXIEME PARTIE :
AU CŒUR DE
MES BRAS
LIVRE 3 :
PREMIERE FOIS
Je te veux
Oubliant le passé
Je te veux
Femme heureuse
Dans mes bras,
Dans mon cœur.
- Le 2 novembre 2006 –
Aventurier
De la nuit
Je partirai à la conquête
De tes monts abrupts
De tes douces vallées
A la recherche
D’une orchidée sauvage
A l’élixir mortel
Pour mon cœur oublieux
A la recherche
D’une orchidée sauvage
Qui ne pousse
Que sous tes mains.
- Le 2 novembre 2006 –
Tu es la source
Où je boirai
Tu es la source
Où j’apaiserai
Ma soif de toi.
- Le 2 novembre 2006 –
Alors,
Nous rirons
De notre attente
Nous rirons
A la source claire
De notre impatience
Et je te reprendrai
Au creux de mes bras…
Pour toujours !
- Le 2 novembre 2006 –
Tu es
Femme tendre
Qui a oublié par moment
Le désir
Qui a oublié trop longtemps
Son plaisir légitime.
- Le 2 novembre 2006 –
Tu pleureras un peu
Et je ne comprendrai pas
Tu pleureras un peu
Sur les heures noires
De ton passé
Puis, je t’aimerai.
- Le 2 novembre 2006 –
Je t’aimerai
Tout doucement
Je t’aimerai
Très tendrement
A donner l’envie,
A rendre jaloux,
A conquérir
Tous les marquis de Sade !
- Le 2 novembre 2006 –
Je te mènerai
Jusqu’aux falaises
Du plaisir insoupçonné
Et tu te laisseras tomber
Dans un cri
Bouleversant de silence !
Alors je t’embrasserai
Alors je te recevrai
Tendrement
Au cœur de mes bras.
- Le 2 novembre 2006 –
Tu es
Mon seul fantasme
Celui
Que je ne cacherai pas
Celui
Que je ne cacherai jamais !
- Le 2 novembre 2006 –
Tu oublieras
Tes années noires
Et j’oublierai
L’attente solitaire
Nous serons
Enfin une !
- Le 2 novembre 2006 –
L’amour est là,
Le plaisir suivra…
Et si le rêve
Ne se réalisait pas ?
- Le 2 novembre 2006 –
L’inquiétude
Sourd dans mes veines
Et si tu ne m’aimais pas
Et si j’avais rêvé ton cœur
Et si j’avais rêvé ta voix ?
- Le 2 novembre 2006 –
Nous ne parlerons pas
J’oublierai tous les mots
Seules nos mains
Caresseront à en pleurer
Seules nos mains
Riront de nos peurs.
- Le 2 novembre 2006 –
J’apprendrai
Tes mots
Tu apprendras
Jusqu’au sens
De mes rires.
- Le 2 novembre 2006 –
Je sais
Que nous aurons peur
Peur de blesser
Peur de rater !
- Le 2 novembre 2006 –
L’humour
Sera au rendez-vous
L’humour
Dans l’amour !
- Le 2 novembre 2006 –
Les confidences viendront
Timides au début
Puis,
Plus assurées.
- Le 2 novembre 2006 –
Je boirai tes mots
Entrecoupés
De baisers caresses
Entrecoupés
De baisers sucrés.
- Le 2 novembre 2006 –
Ta langue
A la rencontre de la mienne
Nos peaux
Dont le sel se mêle
Et nos mains
Qui se frôlent…
- Le 2 novembre 2006 –
A la conquête
De nos contrées inexplorées
Nous irons
Avec la peur au ventre
Et l’ivresse de l’aventure !
- Le 2 novembre 2006 –
LIVRE 4 :
POUR UN MEME MATIN
Je me noierai
Dans ton regard
Et nous rirons
De nos peurs,
De nos pudeurs.
- Le 2 novembre 2006 –
Tu ne diras pas
Et je devrai deviner
Jusqu’aux abords
De ton cœur.
- Le 2 novembre 2006 –
Même nos silences
Nous parlerons
Effleurements fragiles
Des étoffes et des peaux.
- Le 2 novembre 2006 –
Je parlerai
De tout
De rien
Ou me tairai
Tu choisiras.
- Le 2 novembre 2006 –
Tu me diras
Tes peurs ancestrales
Et je t’avouerai
Les miennes
Peut-être les mêmes…
- Le 2 novembre 2006 –
Différentes
Et pourtant si proches
Lorsque tu caches
Tes peurs, tes angoisses, ta souffrance
Derrière un sourire convaincant
Cœur écorché !
- Le 2 novembre 2006 –
Nous oublierons
Les heures sombres
De nos deux passés
Pour un même matin.
- Le 2 novembre 2006 –
Si je mourrais
Tu pleurerais
Je le sais…
Si tu mourrais
Je ne pourrais
Pas te survivre,
Il y a longtemps
Que je le sais,
Je pourrais même
Te donner ma vie
Et un peu
De mon éternité.
- Le 2 novembre 2006 –
Au début de l'histoire
Il y a toi
Il y a moi
Tendresse et complicité.
- Le 6 novembre 2006 –
Je regarde le ciel
Mon regard se perd
Dans quelle galaxie
Es-tu cachée ce soir?
- Le 6 novembre 2006 –
Ton regard s'allume
Malgré toi
Mon sourire
Ne l'éteindra pas.
- Le 10 novembre 2006 –
Tu es avec moi
Même à distance
Télépathie
Que je n'aime pas
Je te préfèrerais là
Tout contre moi.
- Le 10 novembre 2006 –
Les voix, les mots,
Les visages passent
Le tien reste
Présent de mon cœur.
- Le 10 novembre 2006 –
Tu avances d'un pas
Puis recules de deux
Le cœur qui hésite
Je t'attend
Patiemment.
- Le 10 novembre 2006 –
Ouvres moi
Tes bras
Que j'y tombe
Prise au piège
De nos deux cœurs.
- Le 10 novembre 2006 –
Je te raconterai
La rencontre
Puis l'absence
Je te raconterai
L'indifférence brève
Et l'espoir qui ne s'use pas
L'espoir infini.
- Le 10 novembre 2006 –
La porte de ton cœur
Fermée derrière toi
Et moi qui attend
Qui t'attend infiniment.
- Le 10 novembre 2006 –
L'infini
De ton regard
L'infini
Dans tes yeux
Refuge…
- Le 10 novembre 2006 –
EN GUISE DE CONCLUSION :
LE CŒUR BUVARD
Voir à ta manière
Voir à travers
Tes yeux
A travers
Ton cœur.
- Le 10 novembre 2006 –
Le cœur buvard
Tu prends mes peines
Et les transforme
En peines inversées
Et les transforme
En instants de joie.
- Le 10 novembre 2006 –
Racines en Aubrac
Le regard au-delà
De la Vallée du Lot
Racines en Aubrac
Le cœur battant
Face au Ségala.
- Le 10 novembre 2006 –
Femme fragile
Si tu as besoin de muscles
J'en ai un
Cardiaque
Qui ne demande
Qu'à se battre pour toi.
- Le 10 novembre 2006 –
J'expose mon cœur
A la chaleur de tes yeux
Mais tu ne réponds pas
Peur ou pudeur?
- Le 11 novembre 2006 –
A la rencontre
De ton cœur
Je partirai
Pour une
Invitation au voyage
De nos deux corps.
- Le 11 novembre 2006 –
Le cœur pris
En flagrant délit
D'amour
Sûrement pas réciproque.
- Le 11 novembre 2006 –
Le dernier message
De mon cœur
Le dernier battement
Rien que pour toi.
- Le 11 novembre 2006 –
Tu me diras
Tes doutes, tes hésitations
Et je te prendrai
Dans mes bras
Pour toute réponse.
- Le 11 novembre 2006 –
Oublier
Le temps passé
A se chercher
A s'attendre
Sans oublier
De ne pas changer.
- Le 11 novembre 2006 –
Le cœur griffé
Par la vie
Solitaire à deux
Le cœur griffé
Par la vie
Toujours ingrate
Tu oublies de m'aimer.
- Le 11 novembre 2006 –
Je veux croire
Qu'un jour
Tu oublieras
Je veux croire
Qu'un jour
Tu m'aimeras.
- Le 11 novembre 2006 –
Vas-tu commencer
Par finir de me fuir
Vas-tu finir
Par commencer à m'aimer?
- Le 11 novembre 2006 –
Chaque lettre
Chaque syllabe
Chaque mot
Chacune de ces phrases
T'appartiens
Tant que je t'aime,
Je t'aime tant!
- Le 11 novembre 2006 –
Un lointain souvenir
S'essouffle en moi
Les traits de ton visage
Masqués par les années
Ta silhouette estompée
Par la distance infranchissable
Ton lointain souvenir
S'essouffle en moi.
- Le 19 mars 1999 -
Pour elle,
J'aurais peint
Des horizons bleutés
a elle,
Je ne laisse
Que mon silence en partage.
- Le 6 août 1999 -
L'ULTIME OFFENSE
Ton amitié était sincère, la mienne ne l'était pas.
Je t'ai écris longtemps, effeuillant ainsi nos années,
Tu as ris et pleuré sur mes mots,
Au rythme de nos vies.
Tu le nies aujourd'hui, mais je sais que tu as aimé
Nos instants fragiles, nos complicités faciles.
Le passé m'est témoin
Que ton cœur a vraiment battu avec le mien
Même si, désormais, il triche et se voile
Depuis que d'amitié je t'ai parlé d'amour.
Tu m'as envoyé ta dernière lettre
Gratuite, dure, cruelle et cinglante :
"Je ne t'aime pas,
D'ailleurs, je ne t'ai jamais aimée
Et je ne t'aimerai jamais.
J'ai des enfants, un mari que j'aime,
Je vis avec lui depuis longtemps
Et je n'ai aucune intention
De changer quoi que ce soit à ma vie.
Oublies moi!", t'exclames-tu,
Mais, moi, quand je donne
Je ne reprends pas.
Je t'ai toujours aimée, contre ça tu ne peux rien.
Je me suis tue longtemps, déguisant ce sentiment en amitié,
Si je te l'ai finalement avoué, c'est pour l'exorciser
Non pour forcer ton désir, ni provoquer un adultère.
Bien que mon amour n'ai pas d'écho en toi,
Je ne pensais pas provoquer une telle méprise.
Mon respect pour toi voulait, justement, que je n'exige rien,
Surtout pas que tu changes ta façon d'exister,
Libre et maîtresse avant tout de ta vie,
Parce que c'est ainsi que je t'aime.
"Je ne t'aime pas,
D'ailleurs, je ne t'ai jamais aimée
Et je ne t'aimerai jamais.
J'ai des enfants, un mari que j'aime,
Je vis avec lui depuis longtemps
Et je n'ai aucune intention
De changer quoi que ce soit à ma vie.
Oublies-moi!", t'obstines-tu inlassablement,
Mais moi, quand je donne
Je ne reprends pas.
Ton amitié était sincère, la mienne ne l'était pas.
Tes mots tournent en moi, allumant ma mémoire,
La souffrance est passée, reste l'absence
Et mon cœur ose espérer une suite à notre histoire
Hors d'un lit mais pas hors de ta vie.
Même loin de tes bras, il me reste des éclats de toi
Parce qu'amour et amitié, c'est toujours le verbe aimer
Que nous conjuguons au beau et mauvais temps…
Moi qui ne t'ai jamais rien demandé, je te demande pardon
D'oser t'aimer encore, c'est là mon ultime offense.
- Le 18 septembre 1998 -
LES LARMES VERTES
Que tu préfères
Un bel Apollon
Dans ton lit
Aux amours
De Lesbos
C'est ton droit!
Que tu me juges
Hors de la norme
Sexuellement parlant
C'est un fait établi!
Mais retiens encore
Ces larmes vertes
Qui perlent
A tes paupières…
Nulle envie
De te choquer
Nul désir
De te blesser.
Tu es libre
D'aimer ou pas
Libre de vivre
Des expériences nouvelles
Ou de préférer les anciennes!
Tu es aussi libre que moi
De préférer la caresse
Des hommes sur ta peau
Tu es aussi libre que moi
Qui préfère des mains
De femmes sur mon corps!
Ne retiens plus
Ces larmes vertes
Qui perlent
A tes paupières…
- Le 11 novembre 2006 –
TABLE :
PREMIERE PARTIE : Le cœur androgyne.
- LIVRE 1 : Le temps d'attendre.
- LIVRE 2 : L'utopie.
DEUXIEME PARTIE : Au cœur de mes bras.
- LIVRE 3 : Première fois.
- LIVRE 4 : Pour un même matin.
CONCLUSION : Le cœur buvard.
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Tuesday, November 14, 2006
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